Ambassades des États de la Caraïbe Orientale et Missions auprès de l'Union Européenne

Les ambassades des États de la Caraïbe orientale s'emploient à promouvoir les intérêts des États membres de l'OECO par le biais d'une série de représentations et, de manière significative, par le biais des architectures régionales de coopération suivantes.

Groupe des États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP)

Les ambassades des États de la Caraïbe orientale représentent les intérêts de leurs pays respectifs au sein de la configuration des pays du Groupe d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique à Bruxelles. Ce groupe réunit des pays en développement de ces trois régions dans leurs relations spécifiques avec l'Union européenne en tant que principal donateur d'aide au développement et en tant que marché pour l'exportation de leurs produits.

L'accord de partenariat ACP-UE signé à Cotonou le 23 juin 2000, révisé à Luxembourg en 2005 et à Burkina Faso en 2010, représente peut-être le cadre financier et politique le plus ancien de coopération entre un groupe développé et un groupe de pays en développement. .

L'objectif d'une telle coopération et d'un tel dialogue est la réduction et l'élimination de la pauvreté et de contribuer au développement durable des pays ACP, ainsi que leur intégration dans l'économie mondiale.

Le Groupe ACP se réunit à différents niveaux :

• Au sommet : Chefs de gouvernement (tous les deux ans)

• Prise de décision : Au Conseil des ministres (deux fois par an) et lors des sessions ministérielles sectorielles.

• Au niveau des ambassadeurs : Au Comité des ambassadeurs (sessions régulières et extraordinaires au moins deux fois par mois)

• Au niveau technique : les sous-comités. Il existe six sous-comités où sont débattues toutes les questions intéressant ces pays dans le cadre de leurs échanges avec l'UE. Il s'agit des sous-comités suivants : a) sous-comité du commerce et des produits de base ; b) affaires politiques, sociales, humanitaires et culturelles ; c) développement durable ; d) coopération pour le financement du développement ; e) établissement et finances, et f) investissement et secteur privé.

• Il existe également des groupes de travail réguliers (par exemple sur les produits de base tels que les bananes, le sucre et la pêche), des groupes de travail ad hoc et des sessions spéciales.

• Il existe également des institutions conjointes ACP-UE : Assemblée parlementaire paritaire, Comité des ambassadeurs ACP-UE, Comité ministériel commercial mixte, CDE et CTA.

Dialogue Union européenne - Amérique latine et Caraïbes (UE - ALC)

Le Dialogue entre l'Union européenne, l'Amérique latine et la Caraïbe (UE - ALC) est un forum bi-régional créé en 1999 pour promouvoir le dialogue et la coopération visant à renforcer les liens politiques, économiques et culturels entre l'Union européenne (UE) et les pays d'Amérique latine et des Caraïbes.

• Avec la signature du Traité de Lisbonne et la mise en place du nouveau Service européen pour l'action extérieure en tant que moteur de la politique extérieure de l'Union européenne, les ECO, en tant que partie de la Caraïbe, se retrouvent regroupés géographiquement et même politiquement avec leurs voisins d'Amérique latine, au sein de la Direction des Amériques. La configuration ALC revêt donc une importance stratégique de plus en plus grande pour les ECO, car ce groupe est composé d'économies en développement et émergentes.
• Le Groupe des pays d'Amérique latine et des Caraïbes se réunit régulièrement à Bruxelles au niveau des chefs de mission et au niveau technique. Le Chili préside actuellement le groupe, ayant succédé à l'Argentine en 2010.
• Le cadre des relations entre l'ALC et l'UE est régi par les résultats des sommets ALC-UE. Le dernier sommet s'est tenu à Madrid en 2010, où les chefs d'État ont convenu d'une Déclaration et d'un Plan d'action. Les domaines de concentration du Plan d'action de Madrid sont i) la science, la recherche, l'innovation et la technologie ; ii) le développement durable, l'environnement, le changement climatique, la biodiversité et l'énergie ; iii) l'intégration régionale et l'interconnectivité pour promouvoir l'inclusion sociale et la cohésion ; iv) la migration ; v) l'éducation et l'emploi pour promouvoir l'inclusion sociale et la cohésion, et vi) le problème mondial de la drogue.